Pêche dorade à Sète par Jean Luc

Récit de la sortie de Jean Luc, fidèle lecteur et acteur du site, et fine plume du web.
Je vous laisse découvrir son récit et bravo à toi Jean Luc

Mercredi dernier en rentrant chez moi une envie me pris d’aller tremper un peu les lignes, d’autant plus qu’en ce moment j’ai beaucoup de boulot et peu de temps pour me retrouver sur le sable. En passant au Cap, après avoir passé un coup de fil, il y a des appâts. Toutes les conditions sont donc requises pour passer un petit moment au bord de l’eau.

Je m’installe à 18h00, sur la longue plage entre sète et Marseillan. Il faut marcher un peu pour se trouver un spot sans trop de monde. C’est chose faite.

J’installe la première canne avec un bas de ligne classique sur montage « barre de fer » hameçon nippon de 4 sur lequel je glisse un VDS. Ma technique de lancer légendaire me permet de déposer un appât à XXX mètres(*), sans encombre. Je me mets au montage de la seconde canne quand l’écureuil grimpe au trépied. Je remonte une daurade de 23 que je garde en otage dans le seau d’eau fraîche! Les négociations vont enfin pouvoir débuter. Je remets un VDS
et c’est repartit. Sur la seconde toujours avec un hameçon nippon j’enfile un américain et lance à XXX mètres (*) , j’ai moins appuyer le lancer pour avoir deux paliers de pêche . Le temps de m’occuper de la caisse à munition et de dégoupiller une 8,6, voilà que la première ligne répond présent, Avec mon flegme habituel , je constate que les choses sérieuses vont commencer car l’écureuil s’est pris un second bond et mon moulinet chante, la bête me prend du fil. Je prends contacte avec la rebelle et on commence les tractations. Mon bas de ligne est en 14/100 révolution ( une pure merveille au passage). l’adrénaline monte…. le contact est franc sans ambiguïté, la bête me fait une petite crise de nerf, puis plus rien …….. je reprend du fil et je ne sens plus rien, je pense avoir perdu la partie et accélère la remontée pour recharger quand soudain le contact est revenu tout aussi violent, je lâche du fil et reprends le dessus. Au final je remonte une belle de 1,350 kgs. Je décide donc de libérer le première daurade de 23. Bien m’en a pris car quelques minutes plus tard un second soubresaut de l’écureuil pour une vive de 15 cms puis des petites dodos et sars entre 16 et 19. Après une pause. Une seconde belle remontée après un beau combat pour une daurade plus petite de 1,280 kgs. J’ai été surpris de la présence de sars aussi tôt en saison…
Au final je garde les deux daurades et décide de lever le camp. à 20 heures j’étais à la maison heureux d’avoir pu m’évader l’espace d’un instant pour satisfaire une passion .

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